viernes, 19 de junio de 2009
Jeanne Marie Roland
Manon Roland, ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née le 17 mars 1754 à Paris et morte guillotinée le 8 novembre 1793 à Paris, est une figure de la Révolution française
Elle joua un rôle considérable au sein du parti giorondi et poussa son mari au premier plan de la politique.
Sa mère morte, la jeune fille se consacre à l’étude, et à la tenue du ménage de son père. Belle, l’« attitude ferme et gracieuse », le sourire « tendre et séducteur », la fille du graveur a de nombreux soupirants, mais refuse toutes les propositions de mariage. En 1776, elle fait la connaissance du vertueux et sévère Jean Marie Roland de la Platière, de vingt ans son aîné, son égal tant au niveau intellectuel qu’à celui du caractère. Le 4 février 1780, après de multiples hésitations elle l’épouse de cette union naquit Eudora Roland.
Son salon de la rue Guénégaud à Paris devient le rendez-vous de nombreux hommes influents Brissot, Pétion, Robespierre et d’autres élites du mouvement populaire, notamment Buzot. Grâce à ses relations au sein du parti girondin , Roland devient ministre de l’intérieur le 23 mars 1792. Dès lors dans l’hôtel ministériel de la rue Neuve des Petits Champs, Manon devient l’âme l’égérie du parti girondin. Barbaroux, Brissot, Louvet, Pétion, et aussi Buzot, assistent aux diners qu’elle offre deux fois par semaine. Buzot auquel elle lie une passion partagée. Manon cependant reste fidèle à Roland ce « vénérable vieillard » qu’elle « aime comme un père ». Aux côté de son mari elle joue au ministère de l’intérieur un rôle essentiel rédigeant notamment la lettre dans laquelle Roland demande au roi de revenir sur son veto, lettre qui provoque son renvoi le 13 juin 1792. Lorsque son mari retrouve son portefeuille après le 10 août, Manon dirige plus que jamais ses bureaux. Après les massacres de septiembre, qui la révoltent mais contre lesquels elle n’agit pas, elle voue à Danton une haine chaque jour plus féroce. Aussi entière et acharnée dans ses haines que dans ses affections, l’égérie des Girondins attaque Danton de plus en plus violemment, par la voix de Buzot. Sachant d’où viennent ces attaques le tribun s’écriera : « Nous avons besoin de ministres qui voient par d’autres yeux que ceux de leur femme ». Manon dès lors devient furieuse. Cependant les MOntagnards multiplient les attaques contre les Girondins et en particulier contre Roland, « Coco Roland » Manon devenant « Madame Coco » ou « la reine coco ».
Le ministre de l’intérieur démissionne, et son épouse s’éloigne de la politique et de son cher Buzot. Le 31 mai 1793, lors de la proscription des Girondins, elle ne fuit pas, comme elle aurait pu le faire comme le font entre autres, son mari et Buzot. Son mari s’échappe vers Rouen .
Elle est jugée le 8 de novembre 1793. Toute vêtue de blanc, elle se présente devant le Tribunal rèvolutionnaire.Le procès se déroule entre 9 h et 14 h 30. Manon monte, avec une grande sérénité, presque avec de la joie, dans la charrette qui la conduit vers le lieu du supplice. Sa sentence est mise à exécution le soir même, sur la place de la Révolution (rebaptisée depuis place de la Concorde). Passant devant la statue de la Liberté (installée afin de commémorer la journée du 10 août 1792), elle se serait exclamée, peu avant que ne tombe le couperet de la guillotine:
« Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »
Deux jours plus tard, apprenant la mort tragique de sa femme, Jean Marie Roland se suicida le 10 novembre1793 , à Bourg-Beaudouin près de Rouen. Buzot, qui ne l’apprendra qu’en juin 1794, se donne la mort lui aussi près de Saint- Émilion.
Manon Roland, o Juana María, o Manon Phlipon, comúnmente llamada Señora Roland, hecha por matrimonio vizcondesa Roland de la Platière, nacida el 17 de marzo de 1754 en París y muerta guillotinada el 8 de noviembre de 1793 en París, es una figura de la Revolución francesa desempeñó un papel considerable en el seno del partido giorondi e incitó a su marido al primer plano de la política.
Muerta su madre, la joven chica se dedica al estudio, y a la postura del cuidado del hogar de su padre. Guapa, la " actitud firme y graciosa ", la sonrisa "tierna y seductora", la chica del grabador de numerosos es soupirants, pero niega todas las proposiciones de matrimonio. En 1776, conoce de virtuoso y severo Juan María Roland de la Platière, de veinte años su hijo mayor, su igual tanto al nivel intelectual como al del carácter. El 4 de febrero de 1780, después de vacilaciones múltiples se casa con él de esta unión nació Eudora Roland.
Su salón de la calle Guénégaud en París se hace la cita de numerosos hombres influyentes Brissot, Pétion, Robespierre y otras élites del movimiento popular, particularmente Buzot. Gracias a sus relaciones en el seno del partido girondino, Roland se hace ministro del interior el 23 de marzo de 1792. Desde entonces en el hotel ministerial de la calle Nueva de los Pequeños Campos, Manon se hace el alma la egeria del partido girondino. Barbaroux, Brissot, Lobuno, Pétion, y también Buzot, asisten al diners que ofrece dos veces a la semana. Buzot al cual ata una pasión partida. Manon sin embargo resto fiel a Roland este " viejo venerable " que ella " gusta como un padre ". A lado de su marido le juega al ministerio del interior un papel esencial que redacta particularmente la carta en la cual Roland le pide al rey volver sobre su veto, carta que provoca su devolución el 13 de junio de 1792. Cuando su marido encuentra su cartera después del 10 de agosto, Manon dirige más que nunca sus oficinas.
Después de las matanzas de septiembre, que la rebelan pero contra las que no actúa, le consagra a Danton un odio cada día más feroz. Tan entera y ensañada en sus odios como en sus afecciones, la egeria de los Girondinos ataca a Danton cada vez más violentamente, por la voz de Buzot. Sabiendo de donde vienen estos ataques el tribuno exclamará: " necesitamos a ministros que ven por otros ojos que las de su mujer ". Manon desde entonces se vuelve furiosa. Sin embargo los Montañeses multiplican los ataques contra los Girondinos y en particular contra Roland, " Coco Roland " Manon que se hace "Señora Coco" o " la reina coco "..
El ministro del interior dimite, y su esposa se aleja de la política y de su querido Buzot. El 31 de mayo de 1793, en el momento del proscription de los Girondinos, no huye, como habría podido hacerlo como lo hacen entre otras cosas, su marido y Buzot. Su marido se escapa hacia Ruán.
Es juzgada el 8 de noviembre de 1793. Totalmente vestida de blanco, se presenta delante del Tribunal revolucionario. El proceso se celebra entre las 9 horas y las 14h 30. Manon sube, con una gran serenidad, casi con una alegría, a la carreta que le conduce hacia el lugar del suplicio. Su sentencia es puesta en ejecución la misma tarde, sobre el sitio(plaza) de la Revolución (rebautizada desde sitio(plaza) de la Concordia). Adelantando la estatua de la Libertad (instalada con el fin de conmemorar el día del 10 de agosto de 1792), habría exclamado, poco antes que cae la cuchilla de la guillotina:
" ¡ Oh Libertad, al que de crímenes se comete en tu nombre! "
Dos días más tarde, enterándose de la muerte trágica de su mujer, Juan María Roland se suicidó el 10 de noviembre de 1793, en Bourg-Beaudouin, Ruán. Buzot también, que se enterará de él sólo en junio de 1794, se suicida cerca de Saint-Émilion.
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